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Feuilles abrasives excentriques
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Code art. 10006029x25
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Feuilles abrasives excentriques : que faut-il savoir ?
L’émeri, que l’on trouve aujourd’hui réduit en poudre et collé sur du papier ou de la toile, était déjà utilisé sous l’Antiquité. À l’époque, cette roche aux qualités abrasives était taillée en forme de meule, pour être utilisée dans les moulins à blé, notamment. Les meules existent toujours aujourd’hui, mais elles sont électroportatives. Quant aux abrasifs, il en existe de nombreux, naturels et synthétiques, dont les qualités et les emplois diffèrent. Qualité et emplois qu’il vaut mieux connaître avant de se lancer dans des opérations de meulage, de ponçage ou de finition.
À chaque opération sa taille de grain
Ce n’est pas tant la nature d’un abrasif que la taille de son grain qui détermine sa faculté à abraser. Schématiquement, plus le grain est gros, plus l’abrasion est importante et efficace. Selon la Fepa, la Fédération européenne des producteurs d’abrasifs, les grains extra-gros sont, à titre d’exemple, classés de 16 à 40, les grains moyens de 80 à 100 et les grains très fins de 180 à 240. Ces chiffres constituent l’échelle de granulométrie.
S’il s’agit de dégrossir, et donc d’enlever beaucoup de matière, un grain de 40 à 80 est en général recommandé, selon la nature de la surface à travailler. Pour décaper, une taille de 80 à 120 est adaptée, là aussi en fonction du matériau à poncer. Quant à la finition, un grain de 120 à 220 convient le plus souvent. Ces quelques chiffres donnent une première indication, mais d’autres éléments sont également déterminants, qui permettent de sélectionner le support abrasif adéquat.
Quel abrasif pour quel matériau ?
Outre la taille du grain, le matériau qui constitue l’abrasif et le matériau à meuler, à décaper ou à polir sont également cruciaux. En effet, certains abrasifs sont plus indiqués pour travailler le bois, d’autres le plastique, d’autres encore le verre, le métal, etc.
Le corindon, ou oxyde d’aluminium, est ainsi souvent employé pour le bois dur naturel ; lorsque ce bois est peint ou vernis, le grain doit être plus fin – indice plus élevé sur l’échelle de granulométrie. Pour le plâtre – ou le bois tendre –, le papier de verre est très efficace, tandis que pour les métaux recouverts de peinture, le zirconium ou le carbure de silicium le sont également. Le carbure de silicium est également l’abrasif préconisé pour s’attaquer à des surfaces en plastique et en pierre, mais avec un grain plus fin (entre 60 et 100). Quant au métal rouillé, comme le fer forgé, le recours à de la toile ou du papier émeri reste la meilleure option. Enfin, les grains les plus fins – supérieurs à 400 – servent pour les finitions, par exemple pour lustrer et effacer les ultimes petits défauts présents sur la carrosserie d’une élégante limousine.
Au bout du compte, c’est en combinant ces trois critères – taille du grain, nature de l’abrasif et matériau à travailler – que l’on obtient le meilleur compromis, que ce soit pour meuler, poncer ou polir.
Avec quel outil utiliser l’abrasif ?
Un support abrasif peut être utilisé manuellement ou avec une machine. Il est ainsi tout à fait possible – voire conseillé – de peaufiner une surface lisse et brillante à la main, pour en gommer les dernières imperfections. En revanche, faire la même chose pour supprimer les rugosités d’une surface en béton est plus difficilement envisageable. Pour cela, il existe des disques abrasifs meuleuse, qui sont bien plus efficaces que ne peuvent l’être la main et une simple feuille de papier abrasif, même avec l’aide d’une cale à poncer.
Lorsqu’ils sont employés avec des machines, les abrasifs adoptent différentes présentations. Ils prennent ainsi la forme de feuilles abrasives excentriques, c’est-à-dire de disques, lorsqu’ils sont destinés à être fixés sur une ponceuse excentrique. Ils sont triangulaires lorsqu’ils sont conçus pour équiper une ponceuse triangulaire et ce sont de simples bandes pour les ponceuses à bandes. Tout cela est finalement très logique.