Pointes à tracer, pour marquer tous les matériaux

Utilisée dans de nombreux métiers, la pointe à tracer peut servir à marquer le bois, le métal, le carrelage et même le tissu, avant pliage et découpe. Selon l'utilisation, il est recommandé d'employer tel modèle de pointe plutôt que tel autre. Malgré sa simplicité, la pointe à tracer se décline, en effet, en différents types, qui se distinguent principalement par le matériau de leur extrémité.

Une pointe à tracer, qu'est-ce que c'est?

La pointe à tracer est un petit outil simplissime, constitué d'un corps effilé, fréquemment en bois ou en plastique, et d'une pointe acérée. Il n'est pas étonnant que ces pointes reprennent parfois le design de crayons ou de stylos, puisqu'elles sont, elles aussi, destinées à marquer, à tracer, à laisser des traces. Certains professionnels, comme les menuisiers, recourent aux pointes à tracer pour marquer des repères et dessiner des lignes qui les guideront ensuite pour découper, pour chantourner. Les marques laissées par les pointes à tracer sont nettes et très difficiles, voire impossibles à effacer. D'autres professionnels utilisent la pointe à tracer avant de plier une pièce, en métal notamment, là aussi pour bénéficier d'un marquage extrêmement précis et durable. Contrairement à un crayon ou un stylo, la pointe à tracer s'émousse et s'abîme peu, reste précise plus longtemps, même après de multiples utilisations, quand il faudrait régulièrement affiner la mine d'un crayon. En outre, la pointe à tracer laisse une empreinte propre et discrète.

Pointe à tracer métal, pour le bois et les surfaces métalliques

Même si une pointe à tracer ressemble beaucoup à une autre pointe à tracer, elle s'en distingue par son extrémité. En effet, selon le métier et les matériaux à travailler, il est préférable de choisir une extrémité plus ou moins dure et résistante. Ainsi, les professionnels du bois n'ont pas besoin de la même dureté que ceux qui travaillent le métal, la pierre. Les performances de l'acier trempé sont généralement suffisantes pour marquer le bois, matériau relativement tendre qui n'use ni n'émousse pas les pointes prématurément.

Ce sont également des pointes à tracer métal que les professionnels et les bricoleurs emploient pour laisser des marques et des repères sur des surfaces métalliques. Cependant, ces surfaces sont beaucoup plus dures et résistantes que n'importe quel bois. Résultat: les pointes s'abîment plus rapidement et doivent être plus fréquemment remplacées. Pour faire face à cette usure accélérée, les fabricants de pointes à tracer ont trouvé la parade: l'acier chrome-vanadium. Cet alliage offre une résistance à l'abrasion très supérieure à celle de l'acier trempé, ce qui permet aux pointes à tracer métal de conserver leur dureté et leur précision dans le temps.

Pointes à tracer carbure: quand l'acier ne suffit pas

Malgré les progrès qu'apporte l'acier chrome-vanadium, ils ne sont pas encore suffisants pour tous les métiers, car certains matériaux comme la pierre, le carrelage ou le verre sont encore plus durs que le métal. Pour les marquer, il est alors nécessaire de recourir à des pointes plus résistantes, à l'image des pointes à tracer carrelage. Les carreaux de faïence et de carrelage sont redoutables en matière de dureté et d'abrasion et soumettent les pointes à tracer à très rude épreuve. Pour que les performances de leurs outils de traçage restent optimales plus longtemps, leurs fabricants proposent des pointes à tracer en carbure de tungstène, le nec plus ultra quant à la solidité et à la précision. Ainsi armées, les pointes à tracer carbure continuent de remplir leur mission, quand d'autres pointes ont perdu leur finesse et leur précision.